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Le perçage et le fraisage font aujourd’hui partie des applications standard des robots. Mais que faire s’il n’est pas possible de garantir certains paramètres de départ, comme par exemple une parfaite immobilisation de la pièce à usiner ? Le « système Dinamtrack » est dans ce cas une solution qui saura certainement vous convaincre.
L’intégrateur espagnol eProject4 a conçu une solution d’automatisation innovante destinée à l’usinage des métaux. Grâce au traitement d’images, le système « Dinamtrack » permet d’usiner des pièces complexes. L’échange de données entre le scanner 3D, le robot et la commande numérique se fait en temps réel au moyen de l’interface uniVAL drive de Stäubli.
Le projet « Dinamtrack » consiste à percer automatiquement des trous dans les carters de transmission. Au départ, l’idée était de concevoir un processus qui soit entièrement automatisé même si les conditions initiales ne correspondaient pas parfaitement à l’état défini. En d’autres mots, les trous doivent être percés avec précision même si le carter de transmission n’est pas parfaitement fixé.
Cela n’est possible qu’avec un traitement d’images 3D qui supervise le processus et fournit au système de commande des données en temps réel, afin d’ajuster le processus en fonction de la situation. Le robot doit donc être capable de voir. Pour ce faire, le carter de transmission doit être pourvu de points de référence que le scanner reconnaît.
EProject4 a su relever ce défi avec « Dinamtrack » - tout en remplissant deux autres conditions de base. Le robot doit être d’une très grande précision. D’où le recours à un robot Stäubli TX/TX2 - ici un TX60. Il faut par ailleurs assurer une communication directe, en temps réel, entre le scanner, la commande numérique et le contrôleur du robot. C’est l’interface unique uniVAL drive de Stäubli qui a permis d’assurer cette fonction.
Quand on observe le processus de traitement, on comprend vite les atouts de « Dinamtrack ». Surveillé et commandé par un scanner 3D, le robot scanne les trous dans lesquels les taraudages doivent être réalisés.. Si le carter de transmission n’est pas parfaitement posé à plat sur le support, le robot détecte le mauvais positionnement à l’aide des données du scanner 3D, et incline alors son outil dans le trou, de manière à obtenir un perçage parfaitement orthogonal. Grâce à un capteur, l’outil s’adapte donc au positionnement individuel de chaque pièce.
Cela est possible parce que le scanner 3D compare la position réelle de la pièce avec le modèle 3D qui a été pré-enregistré dans le système de commande. Le scanner avertit donc le contrôleur du robot du « décalage » observé, et le robot peut en tenir compte pour le positionnement de l’outil et pour l’usinage.
Sans l’interface uniVAL en temps réel, il aurait été impossible de synchroniser la commande du robot, celle de la commande numérique et celle du scanner. eProject4 estime donc qu’il est possible d’envisager des projets « Dinamtrack » avec des robots plus grands, à condition que ce soient des robots Stäubli dotés d’une interface uniVAL drive, comme par exemple le TX200.
Le robot « doué de vision » ajoute de la flexibilité au processus d’usinage. C’est un énorme avantage, notamment pour l’usinage de pièces plus complexes. Au-delà du concept de commande unique, la grande précision et la dynamique sont des éléments qui justifient le recours à des robots Stäubli. Pour eProject4, un autre atout réside dans la collaboration avec la filiale espagnole de Stäubli, dont les collaborateurs ont fourni un précieux travail, notamment pour la connexion entre la commande CNC Siemens et le robot via l’interface uniVAL drive.
